URBAN FASHION WORLD INFLUENCE

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Avant de faire un article complet sur la Fashion Week qui se tient actuellement à New York, cette article se focalisera sur la collaboration entre Kanye West et Adidas, et plus particulièrement sur la présentation "YEEZY SEASON 1" qui s'est déroulée ce Jeudi 12 février au Skylight Clarkson Square à Soho.



Yeezy season approchin' nous avait-il prévenu dans son titre « On Sight ». Cette année sera bien celle de Kanye d'un point de vue artistique. Avec la parution de son titre « Wolves » en featuring avec Sia & Vic Mensa, son album prévu pour cette année sans oublier sa collaboration dans R8, le futur album de Rihanna, Kanye n’en oublie pas de se focaliser sur un de ses amours: le design. Pas plus tard que la semaine dernière il dévoila sa paire de sneaker, fruit de sa collaboration avec le géant allemand Adidas, nommée YEEZY BOOST.
Même si le design de sa paire n'a pas surpris grand monde (étant donné qu'une photo du prototype avait été leaké quelques mois auparavant), il reprend des particularités des sneakers tendances -la plateforme en guise de semelle, mais également la plaque transparente en dessous qu’on a pu retrouver dans quelques paires [1]-, mais elle s’inspire également (pour ma part) des mocassins indiens que Kanye West porte [2].



S'en suit une collection sportwear présentée la même semaine à Manhattan devant Anna Wintour, Beyonce ou encore Rihanna pour ne citer qu’eux. La présentation a commencé avec quelques minutes de retard (bon ok, 50 minutes) tandis que les avis d'internautes, eux, n'ont pas tardé à se faire entendre.




PRÉSENTATION INTÉGRALE


Des silhouettes de formes diverses et variés. Le message était clair, la collection s’adresse à tous. Autant à la jeunesse, qu’aux plus âgés, aux maigres qu’à ceux avec plus de formes, etc. Par la diversité de son casting, YEEZY SEASON 1 bouleverse notre vision sur les mannequins de haute-couture.  Comme si cela ne nous suffisait pas à nous reconnaître dans la présentation, on retrouve des pièces qui nous sont familières tels que un ou deux bombers, des vestes à motif treillis ou encore les longs pulls destroys à manche larges, mais aussi des Kevlar, sans oublier les combinaisons transparentes, etc.
La collection reflète la garde robe de Kanye : les couleurs neutres sont le leitmotiv de sa collection, quoique par moment une couleur frappante (ici le rose) vient bouleverser cette harmonie monotone.
Cette harmonie rigoureuse, on la retrouve aussi dans la mise en forme de cette présentation : on compte dix rangés de cinq personnes qui se relayent dès la fin du bip. On doit cette mise en place à l’artiste photographe Vanessa Beecroft. Elle est connu pour sa multitude de travaux controversés, le plus frappant pour ma part est celui qui représente le génocide au Darfour [3]. Ce n’est pas la première fois qu’elle travaille avec Kanye West, on lui doit le rôle de directrice artistique dans la conception du court métrage « Runaway » ou encore la mise en place d’une installation mettant en scène des femmes nues couvertes d’argile à Art Basel [4et j’en passe.
Elle remet son grain de sel en préférant une mise en place d’ordre militaire (on retrouve souvent cette organisation dans son travail)[5plus tôt qu’un défilé lambda. Décidément, la présentation a su se montrer différente des shows qu’on a pu voir.



J'ai écouté du bon son - PART.2


     Les vacances scolaires, rien de mieux pour se reposer et se cultiver. Pour ma part, je ne sors pas beaucoup, donc j'essaye de lire un maximum, découvrir de nouveaux films et écouter de la musique. Pour cet article, petite sélection SoundCloud des morceaux que j'écoute en ce moment. En espérant que vous apprécierez!





01. Fever Ray - "If I Had A Heart"

Fever Ray AKA Karin Andersson est d'origine suédoise. Par le passé, elle appartenait à un groupe qu'elle avait formé avec son frère. Elle sort son première album solo en 2009, nommé Fever Ray qui connaît un succès immédiat dès sa sortie, et plus particulièrement le titre "If I Had A Heart" puisqu'il a été repris dans plusieurs séries, et notamment Vikings qui en a fait le générique d'entrée de son show.  





02. Leon Bridges - "Coming Home"

Leon Bridges est originaire de Fort Worth, Texas. Inspiré de Gospel et de Soul, il dévoile deux morceaux sur sa page soundcloud et tout de suite le nombre d'écoute afflue. 
Et pour cause: pas d'instrumental complexe, on perçoit la guitare et la batterie qui accompagnent sa voix avec une étonnante simplicité. J'attends avec beaucoup d'impatience ce qu'il prévoit de faire par la suite!





03. Jessie Ware - "12"

De nationalité anglaise, Jessie Ware, a débuté dans la musique en tant que choriste puis s'est par la suite affirmée en tant qu'artiste solo. C'est une amie à moi qui m'avait fait découvrir Jessie Ware dans un morceau où elle était accompagnée de Sampha*, je ne la connaissais pas au départ et j'avais beaucoup aimé sa voix. 
Elle a sortit un album récemment, nommé Tough Love que j'ai beaucoup apprécié également. 
Ce titre ne fait pas partie de cet album, néanmoins, il est aussi bon que certains titres qui figurent dans l'album et il est téléchargeable gratuitement!





04. Lucie-Lan  - "I'll Kill Her"

Sous sa longue chevelure et sa silhouette fine perchée sur des talons, Lucie-Lan, âgée de 17 ans, cache bien son jeu. 
C'est à l'aide d'une voix envoûtante et une guitare, qu'elle interprète des chansons écrites de ses propres mains. Quand on lui demande quelles sont ses influences musicales, c'est avec un sourire en coin qu'elle répond beaucoup aimer le rock anglais , elle cite notamment Artcic Monkeys, mais qu'elle est très attachée au patrimoine de la musique française tel que Serge Gainsbourg, et que c'est une source essentielle d'inspiration pour elle. 
"J'aime le côté provoque de sa musique ainsi que celui du rock anglais. Et j'aime l'apporter dans ma musique." 
Même si elle clame haut et fort qu'elle n'a rien d'une pro -elle continue d'apprendre à jouer de la guitare- elle a tout pour l'être. On aime à dire que ce sont justement toutes les petites imperfections dans son chant amateur qui lui donne tout son charme. Malgré sa maturité pour son jeune âge, Lucie-Lan n'en reste pas moins une adolescente ordinaire est certainement promise à un grand avenir.

écrit par Maeva
 




05. Joey Bada$$  - "Killuminati Pt.2"

Ok, le son date presque d'un an, mais je l'aime toujours autant que la première fois que je l'ai écouté. 
Joey Bada$$ est membre du crew Pro Era, issu de Brooklyn, New York. Il est composé de rappeurs et de producteurs. Ce morceau a été écrit en réponse au couplet de Kendrick Lamar dans "Control". Enfin bref, ce qui m'a le plus marqué ce sont les images qu'utilisent Joey: rien qu'en appelant le morceau Killuminati, ça donne une impression de Tupac (Joey) contre Biggie (Kendrick qui se proclame roi de New York).   





06. John Hawkes  - "Marcy's Song"

Cette chanson est issue du film Martha Marcy May Marlene, et est chantée par John Hawkes mais il s'agit d'une reprise de Jackson C. Frank. Le contexte dans lequel est chantée la chanson est particulièrement inattendu et touchant, c'est pourquoi je vous conseillerais de regarder le film pour mieux comprendre.






07. Deja  - "Heavy Water"

De̊ǰa est un groupe d'origine australienne. Il est composé de Rromarin Rayn au chant et de Haxx à la production. Ils ont sorti leur premier EP l'année dernière et ils reviennent au galop avec leur deuxième projet Infinite Ecstatic, composé de cinq sons.
"Heavy Water" est celui que j'ai le plus préféré, parce que le beat me semblait familier d'une part, et de l'autre parce que la voix de la chanteuse sonne comme un écho et cette particularité va de paire avec l'instrumental. 





08. Flying Lotus ft. Kendrick Lamar  - "Never Catch Me"

Issu de son nouvel album intitulé You're Dead, "Never Catch Me" réuni la production de FlyLo et le rap de Kendrick Lamar. 
Dans cet album qui est constitué en grande partie de morceaux instrumentaux, on devine un rapport entre la vie et la mort, qui serait la continuité de la vie, mais autre que sous la forme physique. 
Le clip "Never Catch Me" ainsi que les lyrics de la chanson en disent beaucoup sur la question.





09. Kali Uchis - "Real"

Originaire de Colombie et résidant actuellement en Virginie aux USA, Kali Uchis  est chanteuse, productrice mais à la fois réalisatrice de quelques uns de ses clips. Elle a laissé paraître sa première mixtape en 2012, qui a reçu des retours très élogieux. 
Pour ma part je l'ai découverte dans un article qu'avait publié Solange sur son twitter, qualifiant Kali d'un mix entre Amy Winehouse et Erykah Badu, ce qui m'a poussé à écouter le son ci-dessous. 





10. Travi$ Scott - "Basement Freestyle"

Un autre artiste issu du Texas, Houston cette fois ci. Il s'agit de Travis Scott. Egalement connu en tant que producteur dû à sa signature chez GOOD Music (label de Kanye West), il s'affirme également en tant que rappeur, et son  deuxième opus DAYS BEFORE RODEO en est la preuve. 
Même si j'ai eu du mal à accrocher avec "Zombies" par exemple, et que je connaissais déjà "Don't Play" qui avait été dévoilé, le reste des titres m'ont plu. A la production: Travis certes, mais également Metro boomin*,etc.






11. Blood Orange - "The Way"

Blood Orange n'est autre que Devonté Hynes, même si le nom ne vous parle pas, vous avez déjà pu écouter et adorer son travail car il a produit un grand nombre des morceaux de l'EP TRUE de Solange Knowles mais il travaille également avec Theophilus London, Florence and The Machine, etc. 
C'est sous le nom de Blood Orange qu'il se produit maintenant, car oui, il est passé par plusieurs groupes -en tant que guitariste notamment- avant d'en arriver  là. Il interprète un titre qu'il a produit pour le groupe Friends -constitué de Samantha Urbani, que l'on a pu entendre dans certaines des chansons de Devonté-.





12. Lolawolf - "Drive (Los Angeles)"

Lolawolf ? C'est l'alliance de Zoë Kravitz, Jimmy Giannopoulos et James Levy.
J'avais tendance à voir des "Lolawolf" placardés un peu partout sur tumblr; alors j'ai décidé de me renseigner et je suis tombée sur leur page soundcloud. "Drive" est l'un des titres que j'ai apprécié dès la première écoute. Même si je ne suis pas particulièrement accro, il faut dire que de temps en temps, ça me fait plaisir d'écouter leur musique.



    Retour trois semaines plus tôt avec la sélection des podiums qui nous ont le plus marqué durant la Fashion Week parisienne. Du  départ de Jean-Paul Gautier, au final de Chanel sous forme de manifestation, cette fashion-week fût la révélation de certains labels tels que Vetement, ou bien encore la confirmation d'un certain statut pour la maison Hermès et son raffinement par exemple. 


001  -  VETEMENTS



VETEMENTS? C'est le label géré par un collectif d'anciens disciples de Margiela (cf. CC) et de Louis Vuitton. Ils en sont à leur deuxième collection, mais il s'agit de leur tout premier défilé.  
Je suis tombée sur ce show vraiment par hasard: je cherchais des noms de labels qui m'étaient inconnus, et je me suis retrouvée en train de visionner la collection un peu plus d'une dizaine de fois, sans exagérer. 
Cette collection met en avant quelques basics tels que le trench, les pulls (sweat-shirt comme col roulé) ou encore le perfecto. Évidement, ils nous sont familiers et donc il est possible pour nous de se visualiser avec. Certains looks, notamment celui de la veste en cuir avec les manches hyper larges, m'ont fait penser aux vestes volées à papa [1][2], d'ailleurs ce n'est pas le seul jeu présent. Il y a le jeu de formes, des sweats aux manches XL, ou bien manquantes, ainsi que la longueur des bas de pantalons qui semblent interminables -ça pour le coup ça rappelle vraiment MMM-. En plus de la touche sexy, la présence des sweats donne une allure cool à la collection, une alliance qui fait plaisir à voir. 
Je suis impatiente de voir ce que le collectif aura à présenter dans leur prochaines collections. 


002  -  MANISH ARORA


WORK IN PROGRESS...

Photos: Courtesy of Vetements

         Tandis que Londres accueille actuellement la semaine de la mode, la Fashion Week de New-York s'est terminée la semaine dernière. Le temps pour nous de vous faire un (petit) récapitulatif sur les shows que nous avons le plus apprécié au cours de celle ci. 


DAY 1   -  CREATURES OF THE WIND



  Je ne connaissais pas du tout ce label avant. Tout comme pour certains d'entre vous sûrement, j'en ai fait la découverte il n'y a pas très longtemps. Il faut dire que le nom de celui ci sonne plus comme un nom de groupe de Funk genre "Earth, Wind and Fire" vous ne trouvez pas? Peu importe, il s'agit de l'association de Chris Peters et de Shane Gabier qui sont tout aussi harmonieux en ce qui concerne leurs compositions. 
Pour ne dire que les grandes lignes de leur parcours, le label a été fondé en 2008 à Chicago. A peine trois ans après, les deux collaborateurs se retrouvent gagnants du prix 'Fashion Group International's Rising Stars' attribué par le prestigieux CFDA of VOGUE Fashion Fund, plus récemment encore, ils se retrouvaient parmi les 30 labels internationaux du LVMH Prize 2014 (cf. HBA). Vous l'aurez compris, les deux compères ont reçu tous les éloges possibles, ce qui nous amène donc au show spring/summer suivant: 
L'ouverture a été effectué par le mannequin Steffy Argelich et la fermeture par Helena Severin
Lorsque j’ai survolé la collection, deux choses m’ont alerté : la simplicité, -je trouve que c'est le plus de cette collection- et les transitions de couleurs (on peut s’amuser à prévoir quels seront les motifs ou couleurs portés par le mannequin suivant grâce à quelques détails)



 DAY 2   -  JASON WU

  

    Moins de choses à raconter parce que je veux vraiment aller très vite! J'ai trouvé ce défilé agréable à regarder, et je n'en attendais pas moins de la part de Wu. Ce qui m'a frappé en premier lieu c'est la fraîcheur du défilé: la palette de couleur est sobre comme je l'aime, la structure des sacs, des chaussures ou encore les détails des tenues sont parfaitement bien coupés et structurés. 
Dans un deuxième temps, le cliché "working-girl" m'est venu en tête, dû à l'air assuré des mannequins, le maquillage léger (s/o à Diane Kendal et son équipe) mais aussi à la diversité des looks et de ses palettes de tissus tous aussi raffinés les uns que les autres: entre l'association de la robe et veste en tweed de soie, à des robes drapées ou encore des tailleurs aussi bien de jupes que de pantalons, sans oublier de mentionner les perles ou strass (je ne saurai trancher...) qui m'a vraiment fait penser au défilé des sœurs Rodarte pour le coup (à suivre!). 




DAY 3   -  ALEXANDER WANG



  On a récemment beaucoup entendu le nom d'Alexander WANG grâce au preview de sa collaboration avec l'enseigne suédoise H&M [1][2][3]. Mais il ne faut pas oublier que ce dernier est aussi bien connu pour son amour du "Street wear" et de l'habit féminin, à qui il ne peut se passer de faire des éloges dans chacune de ses collections; on pourrait même dire que c'est son leitmotiv
Sneakers? Telle était la problématique résolue par ce génie de Wang mais vraiment pas où on l'attendait. 
Ouverture de défilé - Vanessa Moody, vêtue d'un blaxer XL noir, cintré d'un détail inattendu: le code barre. S'ensuit une série de looks tous aussi surprenants: des robes colorés qui surgissent d'un coup, aux robes longues longues et amples, cropped tops + pantalons bananes, apparitions de bombers, et j'en passe... 
Même s'il est impossible de distinguer tous les détails (maquillage compris), j'ai préféré mettre en avant les sacs et pochettes qui m'ont agréablement surprise; on peut distinguer les semelles en dessous de ceux ci!
D'après moi, ce show est incontestablement un des meilleurs de la fashion week new-yorkaise.  



DAY 4   -  HOOD BY AIR



J’avais dit que je n’affectionnais pas particulièrement ce que produisait le label. Néanmoins, j’appréciais déjà le fait que Shayne réussissait à mixer à la fois ses influences d'androgynes et de "street wear" qui ne sont pas du tout communes en tant qu'ensemble dans le monde de la mode. 
Finaliste du LVMH Prize, Shayne Olivier nous prouve qu'il ne s'éloignera en rien de ses convictions et de l'esthétique qui a fait de HBA sa renommé. On peut notamment le constater dans les captures sélectionnées: apparition massive du logo du label, les jeans troués çà et là, présence de cuir...  Et ceci, même s'il appartient à un nouvel environnement. 
On aura compris que depuis son retour de Paris, l'attention est braquée sur lui et l'ensemble de son équipe. Vont-ils pouvoir mettre la barre plus haut?  
Ce défilé a répondu directement à la question: avant celui ci, les shows HBA étaient tout ce qu'il y avait de plus mouvementé. Même si cet aspect a été préservé dû au choix d'un morceau de la playlist (Don't play par Travi$ Scott). 
On peut aussi remarquer un certains nombres de détails assez intrigants sur le podium. Je fais référence aux gigantesques colliers transparents qui ont l'air d'emprisonner ou de restreindre certains mouvements des mannequins qui les portent (mains liées qui empêchent le mouvement complet des bras par exemple), ou encore le mannequin en béquilles et celui accompagné d'un dalmatien dominant. 
En voyant cela, l'interprétation qui m'est venue à l'esprit est que peu importe ce qui semblerait apparaître comme un handicap, ou différents moyens d'oppressions ou restrictions de nos capacités ou autres, nous (dominés/oppressés) pouvons les utiliser comme moteur et aller de l'avant -Clin d’œil à Ferguson?-
Quoi qu'il en soit, le label est définitivement sur la bonne voie.


DAY 5 - THE ROW


    C'est  un lieu ordinaire qui a été choisi pour ce défilé. En effet, un loft situé en pleine hauteur dans le quartier new-yorkais de Soho a été l'office de la présentation des pièces de la collection du duo Mary-Kate & Ashley Olsen
Ce qui était troublant et fascinant à la fois, c'est que l'atmosphère qui régnait ainsi que la lumière allait de paire avec les looks proposés.
Quelques rayons pénétraient dans le loft à apparence humble, et les mannequins défilaient une à une, flegmatiquement. 
L'art des longs tas de tissus, enroulés au niveau du torse par The Row refait son apparition, les cheveux longs et lisses ne faisait qu'amplifier l'effet flegmatique. 
De jolies pièces sont exposées, même si  elles ne mettent pas forcément en valeur les formes de la femme. Mais peut être que c'est cet aspect qui rend la collection si envoûtante: si il est impossible de distinguer le sex appeal, à nous de nous créer notre propre définition de celle ci.
Simplicité et luxe sont les mots d'ordre des soeurs Olsen. Mais le départ de l'ancienne directrice de conception (littéralement "design"), Nadège Vahnee-Cybulski, pour la direction artistique de la maison Hermès, se fera-t-il ressentir lors de la prochaine collection? 

DAY 6 - RODARTE


      Le meilleur pour la fin! Une collection à l'allure féerique, et faisant même penser à La Petite Sirène. Et pourtant les premiers mannequins sortant pouvaient être associés à des pirates. Et pour cause, des blouses aux manches bouffantes associées à du slim, sans oublier le ceinturon qui les lie. Puis apparition de Kaki, toujours avec cette touche de douceur, comme les sequins qui sont suspendus (cf. image 4) (les néons bleus dans le second plan qui laissent penser à un environnement aquatique). Oh! sans oublier les sortes de filets qui se laissent échapper de certaines robes, jupes.. 
Les soeurs Rodarte ont apparemment utilisé leur boite à trésor afin de constituer cette collection. Et c'est cela que j'apprécie le plus, le fait d'utiliser comme inspiration de simples petits objets et de leur donner une valeur immense. 

source: Vogue, tumblr, Style, Google, Youtube

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          Retour d’une longue pause. Il y a de nombreuses choses sur lesquelles nous aimerions donner notre point de vue. 
Mais tout d’abord, la catégorie que j’affectionne le plus, j’ai nommé le focusCette fois ci, l’article ne portera pas sur personnalité en particulier, ni sur une maison de Haute Couture…
 


F O C U S
                 




Dazed & Confused, aussi appelé couramment Dazed, est un mensuel d’origine britannique crée au début des années 90 par un photographe et un éditeur de magazine : Rankin et Jefferson Hack. Tous deux vont poursuivre leur collaboration et créeront par la suite AnOtherMag, suivi de AnOther Man : deux magazines centrés sur la haute couture, mais aussi sur la culture. Puisque Dazed a été le premier créé, je me permets de dire que, les deux revues suivantes ont été calquées sur le même modèle ; c’est-à-dire une approche sur les arts ; musique, peinture, films et des faits de société, et tout cela en faisant une confrontation avec la mode (voir), ce que je trouve particulièrement constructeur, puisque pour ma part, j’essaye de reproduire la même technique en regardant un défilé.
Hors mis cela, les choses qui me plaisent d’autant plus, sont les couvertures, que je trouve pour certaines d’entre elles mythiques. J’ai donc établi une sélection des couvertures que j’ai le plus aimé en faisant des recherches en y ajoutant celles que je connaissais déjà (celles qui sont un peu plus récentes). 
Notez aussi que les revues Dazed sont disponibles dans leur pays d'origine; en Angleterre, mais aussi au Japon depuis 2002 et un peu plus récemment en Corée du sud (2008).  



          De gauche à droite: Une des premières couvertures Dazed datant d'Automne-hiver 1993 - Shalom Harlow par Terry Richardson pour le numéro d’Août 1999 - Alicia Keys par Terry Richardson pour le numéro de Juin 2001 - Grace Jones par Chris Cunningham, numéro de novembre 2008 - Nathan Sutherland & Kate Somers par Daniel Sannwald pour le numéro de décembre 2008 - Beth Ditto par Rankin lui même pour le numéro de Mai 2009 - Magdalena Frackowiak par Josh Olins pour le numéro de février 2010 - Vita Kan pour l'édition Coréenne d'Avril 2012 - Grimes par Hedi Slimane, numéro d'Avril 2012 - Azealia Banks par Sharif Hamza, numéro de Septembre 2012 - Iris Apfel par Jeff Bark, novembre 2012 - Lindsey Wixson par Pierre Debusschere, octobre 2013 - Lupita Nyong'o par Sharif Hamza, Février 2014 et enfin FKA Twigs par InezandVinoodh, été 2014.


sources images: Dazed, tumblr, google  

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Retour sur la Fashion Week ayant lieu à Paris, qui s'est déroulé il y'a maintenant plus de deux semaines. Voici un article appartenant à la catégorie "coup de cœur", sur un défilé que nous avons particulièrement apprécié. Tout d'abord, petit retour sur le fondateur de la maison en question, qui était-il? Et surtout que représente la maison à l'heure actuelle?  


        
                             

                                Coup de cœur               MAISON MARTIN MARGIELA  
                                                                                                                                                                                                     fall-winter 2014-2015



Martin Margiela est d'origine belge. Diplômé de l'Académie Royale des Beaux-arts d'Anvers il se tourne ensuite vers le monde de la mode, et plus particulièrement en tant qu'assistant dans la maison Jean-Paul Gautier pendant environ trois ans puis lance sa propre marque MAISON MARTIN MARGIELA à Paris avec Jenny Meirens. Ensemble, ils présenteront une première collection en 1989 qui se fera énormément remarquer. Martin Margiela est connu pour son dédain des projecteurs et c'est cette idéologie qui est le fil conducteur de la plupart de ses collections, dans lesquelles nous observons la présence de masques, voiles, ou tout simplement coiffures qui masquent le visage des mannequins, afin que la renommée de celle ci n'empiète pas sur le succès du vêtement. 








La maison Martin Margiela est considérée à l'heure actuelle comme étant atypique et mystérieuse. Nous pouvons définir son univers comme étant unique: en effet, la manière dont est disssimulé le visage de certains mannequins par exemple, sert à prouver la banalité des critères physiques. 
Même si à l'heure actuelle, Martin Margiela à officiellement quitté la tête de la direction artistique, et que l'identité de ceux qui le remplace est particulièrement bien gardé depuis 2009, la marque est toujours aussi prestigieuse dans notre époque, qu'elle l'était dans le temps: pour preuve, les boutiques MMM ne cesse de se multiplier dans le monde et cette maison a inspiré (et continue de le faire) de nombreux créateurs tels qu'Alexander McQueen, Viktor & Rolf et Junya Watanabe, pour ne citer qu'eux. 


Le coup de cœur de la rédaction est donc le défilé de la MAISON MARTIN MARGIELA Artisanale, faisant un éloge au Japon. On ne peut s'empêcher de constater les références nippones: le plastron dit "homard" par la rédaction de Madame Figaro, tous les motifs de fleurs brodées... Les fameux masques et voiles refont ici leurs apparitions! 

Petit tour dans les coulisses d'une maison inaccessible.





photos backstage par Morgan O'Donovan

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LUMIÈRE SUR_____________ Shayne Oliver

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____[ Website ]___________ - __________[ YouTube ]_________ - __________[ @ShayneHBA ]_____





Le logo vous dit surement quelque chose ou peut-être que les initiales HBA. vous parlent un peu plus. Mais ce qui sonne tout de suite plus étranger c'est le nom Shayne Oliver, c’est pourtant à lui que vous devez tous ces pulls noirs au logo black and white. Il s’agit du fondateur et du directeur artistique du label, qui s’inscrit comme très prometteur, notamment grâce à sa nomination à la finale du prix  LVMH* - Louis Vuitton Moët Hennessy -, mais surtout dû au fait que la maison est apte à présenter des collections à chaque saison.
Mais comment est né le label à la base streetwear? Et comment a t-il réussi à s'imposer dans un milieu rigoureux?   
HBA est née vraiment par hasard. Dans un premier temps , il s'agissait d'un amusement entre le fondateur et quelques amis skateurs, la marque s’appelait tout simplement Hood, en référence à leur milieu de vie. Par la suite, il y a eu une prise de conscience collective du potentiel des créations, la pratique que Shayne et son équipe acquerront au fil du temps confirmera ce potentiel. 
L’évolution est d’autant plus marquante lorsque l'on passe de sweatshirt oversize à priori simple à un pull toujours avec cette proportion de la taille démesurée –bon ok, j’exagère- avec un graphisme plus travaillé (cf.)
C’est en observant les défilés que l’on comprend très vite que Shayne Oliver s'inspire directement des événements qui ont marqué sa jeunesse: son déménagement du Minnesota à New York, une ville qui l’a toujours fasciné par le fait qu’il se sentirait plus proches d’artistes, mais aussi sa découverte de la danse et sa réelle passion pour les androgynies -dont l'apparence ne permet pas d'être sexuellement identifié- qu'il cultive également très jeune. 
Pour ma part, je trouve l’évolution de Hood By Air impressionnante même si ce n’est pas une marque j’affectionne particulièrement. Je trouve que le fait de mixer plusieurs influences et de les faire partager aux autres, nous incite à une approche différente à la fois du streetwear, et du monde androgyne. Et ça me fait extrêmement plaisir que le travail de Shayne et son équipe soit reconnu par un leader de prestige. 
Je vous laisse découvrir le backstage de la collection la plus récente (Automne-Hiver), issue de la Fashion Week new-yorkaise.   



*.*BACKSTAGE*.*





*.*RUNWAY*.*


Pour le défilé, j'ai préféré sélectionner les détails. Mis à part les cheveux artificiels portés par les mannequins masculins comme féminins, on remarque une très forte présence de fermetures éclairs, comme si le vêtement aurait plusieurs facettes. Après le défilé, une troupe de danseurs s'est produite sur le podium*.   








Photos by James Parker III

Fourni par Blogger.