URBAN FASHION WORLD INFLUENCE

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         Tandis que Londres accueille actuellement la semaine de la mode, la Fashion Week de New-York s'est terminée la semaine dernière. Le temps pour nous de vous faire un (petit) récapitulatif sur les shows que nous avons le plus apprécié au cours de celle ci. 


DAY 1   -  CREATURES OF THE WIND



  Je ne connaissais pas du tout ce label avant. Tout comme pour certains d'entre vous sûrement, j'en ai fait la découverte il n'y a pas très longtemps. Il faut dire que le nom de celui ci sonne plus comme un nom de groupe de Funk genre "Earth, Wind and Fire" vous ne trouvez pas? Peu importe, il s'agit de l'association de Chris Peters et de Shane Gabier qui sont tout aussi harmonieux en ce qui concerne leurs compositions. 
Pour ne dire que les grandes lignes de leur parcours, le label a été fondé en 2008 à Chicago. A peine trois ans après, les deux collaborateurs se retrouvent gagnants du prix 'Fashion Group International's Rising Stars' attribué par le prestigieux CFDA of VOGUE Fashion Fund, plus récemment encore, ils se retrouvaient parmi les 30 labels internationaux du LVMH Prize 2014 (cf. HBA). Vous l'aurez compris, les deux compères ont reçu tous les éloges possibles, ce qui nous amène donc au show spring/summer suivant: 
L'ouverture a été effectué par le mannequin Steffy Argelich et la fermeture par Helena Severin
Lorsque j’ai survolé la collection, deux choses m’ont alerté : la simplicité, -je trouve que c'est le plus de cette collection- et les transitions de couleurs (on peut s’amuser à prévoir quels seront les motifs ou couleurs portés par le mannequin suivant grâce à quelques détails)



 DAY 2   -  JASON WU

  

    Moins de choses à raconter parce que je veux vraiment aller très vite! J'ai trouvé ce défilé agréable à regarder, et je n'en attendais pas moins de la part de Wu. Ce qui m'a frappé en premier lieu c'est la fraîcheur du défilé: la palette de couleur est sobre comme je l'aime, la structure des sacs, des chaussures ou encore les détails des tenues sont parfaitement bien coupés et structurés. 
Dans un deuxième temps, le cliché "working-girl" m'est venu en tête, dû à l'air assuré des mannequins, le maquillage léger (s/o à Diane Kendal et son équipe) mais aussi à la diversité des looks et de ses palettes de tissus tous aussi raffinés les uns que les autres: entre l'association de la robe et veste en tweed de soie, à des robes drapées ou encore des tailleurs aussi bien de jupes que de pantalons, sans oublier de mentionner les perles ou strass (je ne saurai trancher...) qui m'a vraiment fait penser au défilé des sœurs Rodarte pour le coup (à suivre!). 




DAY 3   -  ALEXANDER WANG



  On a récemment beaucoup entendu le nom d'Alexander WANG grâce au preview de sa collaboration avec l'enseigne suédoise H&M [1][2][3]. Mais il ne faut pas oublier que ce dernier est aussi bien connu pour son amour du "Street wear" et de l'habit féminin, à qui il ne peut se passer de faire des éloges dans chacune de ses collections; on pourrait même dire que c'est son leitmotiv
Sneakers? Telle était la problématique résolue par ce génie de Wang mais vraiment pas où on l'attendait. 
Ouverture de défilé - Vanessa Moody, vêtue d'un blaxer XL noir, cintré d'un détail inattendu: le code barre. S'ensuit une série de looks tous aussi surprenants: des robes colorés qui surgissent d'un coup, aux robes longues longues et amples, cropped tops + pantalons bananes, apparitions de bombers, et j'en passe... 
Même s'il est impossible de distinguer tous les détails (maquillage compris), j'ai préféré mettre en avant les sacs et pochettes qui m'ont agréablement surprise; on peut distinguer les semelles en dessous de ceux ci!
D'après moi, ce show est incontestablement un des meilleurs de la fashion week new-yorkaise.  



DAY 4   -  HOOD BY AIR



J’avais dit que je n’affectionnais pas particulièrement ce que produisait le label. Néanmoins, j’appréciais déjà le fait que Shayne réussissait à mixer à la fois ses influences d'androgynes et de "street wear" qui ne sont pas du tout communes en tant qu'ensemble dans le monde de la mode. 
Finaliste du LVMH Prize, Shayne Olivier nous prouve qu'il ne s'éloignera en rien de ses convictions et de l'esthétique qui a fait de HBA sa renommé. On peut notamment le constater dans les captures sélectionnées: apparition massive du logo du label, les jeans troués çà et là, présence de cuir...  Et ceci, même s'il appartient à un nouvel environnement. 
On aura compris que depuis son retour de Paris, l'attention est braquée sur lui et l'ensemble de son équipe. Vont-ils pouvoir mettre la barre plus haut?  
Ce défilé a répondu directement à la question: avant celui ci, les shows HBA étaient tout ce qu'il y avait de plus mouvementé. Même si cet aspect a été préservé dû au choix d'un morceau de la playlist (Don't play par Travi$ Scott). 
On peut aussi remarquer un certains nombres de détails assez intrigants sur le podium. Je fais référence aux gigantesques colliers transparents qui ont l'air d'emprisonner ou de restreindre certains mouvements des mannequins qui les portent (mains liées qui empêchent le mouvement complet des bras par exemple), ou encore le mannequin en béquilles et celui accompagné d'un dalmatien dominant. 
En voyant cela, l'interprétation qui m'est venue à l'esprit est que peu importe ce qui semblerait apparaître comme un handicap, ou différents moyens d'oppressions ou restrictions de nos capacités ou autres, nous (dominés/oppressés) pouvons les utiliser comme moteur et aller de l'avant -Clin d’œil à Ferguson?-
Quoi qu'il en soit, le label est définitivement sur la bonne voie.


DAY 5 - THE ROW


    C'est  un lieu ordinaire qui a été choisi pour ce défilé. En effet, un loft situé en pleine hauteur dans le quartier new-yorkais de Soho a été l'office de la présentation des pièces de la collection du duo Mary-Kate & Ashley Olsen
Ce qui était troublant et fascinant à la fois, c'est que l'atmosphère qui régnait ainsi que la lumière allait de paire avec les looks proposés.
Quelques rayons pénétraient dans le loft à apparence humble, et les mannequins défilaient une à une, flegmatiquement. 
L'art des longs tas de tissus, enroulés au niveau du torse par The Row refait son apparition, les cheveux longs et lisses ne faisait qu'amplifier l'effet flegmatique. 
De jolies pièces sont exposées, même si  elles ne mettent pas forcément en valeur les formes de la femme. Mais peut être que c'est cet aspect qui rend la collection si envoûtante: si il est impossible de distinguer le sex appeal, à nous de nous créer notre propre définition de celle ci.
Simplicité et luxe sont les mots d'ordre des soeurs Olsen. Mais le départ de l'ancienne directrice de conception (littéralement "design"), Nadège Vahnee-Cybulski, pour la direction artistique de la maison Hermès, se fera-t-il ressentir lors de la prochaine collection? 

DAY 6 - RODARTE


      Le meilleur pour la fin! Une collection à l'allure féerique, et faisant même penser à La Petite Sirène. Et pourtant les premiers mannequins sortant pouvaient être associés à des pirates. Et pour cause, des blouses aux manches bouffantes associées à du slim, sans oublier le ceinturon qui les lie. Puis apparition de Kaki, toujours avec cette touche de douceur, comme les sequins qui sont suspendus (cf. image 4) (les néons bleus dans le second plan qui laissent penser à un environnement aquatique). Oh! sans oublier les sortes de filets qui se laissent échapper de certaines robes, jupes.. 
Les soeurs Rodarte ont apparemment utilisé leur boite à trésor afin de constituer cette collection. Et c'est cela que j'apprécie le plus, le fait d'utiliser comme inspiration de simples petits objets et de leur donner une valeur immense. 

source: Vogue, tumblr, Style, Google, Youtube
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